La bataille entre ceux qui prônent le recrutement en CDI et ceux qui poussent vers la sous-traitance accrue date depuis 1970 depuis que le Conseil économique et social a donné une définition précise à cette pratique.
Cette problématique prend souvent une ampleur importante pendant deux périodes critiques; économie en forte croissance ou un temps de crise... En informatique, cette problématique sévit dans tous les temps vue la rareté mondiale des profils. En France, par exemple, l'APEC annonce 25 500 postes vacants à la fin de 2023 et plus de 180 000 d’ici à 2030.
La concurrence entre le recrutement et la sous-traitance part souvent d'un faux concept: La sous-traitance est moins chère !! Or, en réalité, ceci n'est pas toujours vrai... D'où la difficulté de faire ses calculs.
Lors de notre dernière conférence sur le recrutement vs la sous-traitance, nous, Net-Recrute et Lebanon Tech Alliance, avons traité le sujet sous un angle différent. En fait, notre expérience dans les ressources humaines nous montre qu'il est difficile de toujours gagner le triathlon: bon talent, bonne entreprise, bon moment... Nous avons donc conseillé notre public d'aborder une approche pragmatique inspirée d'un film très connu joué à la perfection par Brad Pitt et Jonah Hill. D'ailleurs le titre de ce film et sa traduction en français en disent tout : Moneyball et en français Le Stratège.
Notre stratège a répondu à la question de la rareté des ressources et l'abondement des projets par une phrase en or : Si on ne peut pas gagner le talent, on peut gagner la victoire.
L'équation devient donc : Attendre longtemps pour recruter et donc risquer de perdre des projets et du chiffre d'affaires ou sous-traiter immédiatement et continuer sa croissance. Ne faudrait-il pas lancer les deux opérations en parallèle pour contourner les difficultés du marché en capital humain et assurer ses objectifs de croissance ?
Le recrutement et la sous-traitance ne sont-ils pas des poupées russes en quelque sorte?
A suivre...
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